voegtlinshoffenVoegtlinshoffen : mieux à boire qu'à dire

Portique de Mulhouse Haute-Alsace

En ce mois d'août, alors que les longs déplacements ne sont plus de mise, le major-prime Claude Schneider invitait à une soirée Flàmmaküacha à l'excellent domaine viticole Cattin à Voegtlinshoffen. Vous savez, Voegtlinshoffen près d'Obermorschwihr juste après Hattstatt. Vite dit ! Les compagnons étaient de très bonne humeur, l'air était chaud, les boissons fraîches et les tartes flambées. Il n'en fallait pas plus pour oublier les chaleurs accablantes de l'été et les gorges sèches. Elles ne l'étaient d'ailleurs guère longtemps, car nous avions sous les pieds une portion des 31 mois de stock de vins d'Alsace. C'est dire que les choix étaient délicats.

Si les uns se sont laissés amadouer par le muscat d'Alsace, d'autres ont préféré le riesling sec ou le crémant rosé voire du crémant ice, d'autres encore le pinot noir Steinbach ou le gewürztraminer. Certes des bouteilles d'eaux sont venues encombrer les tables. Les succulents Flàmmaküacha ont été apportées sans relâche par Mathilde, qui malgré d'être cachée sous un masque, a laissée transparaître la joie de voir des clients satisfaits.

Anaïs et Jacques Cattin ont présenté le Domaine Cattin avec sa très grande gamme de vins, avant d'inviter leurs hôtes au belvédère pour jouir d'une vue splendide sur la plaine d'Alsace, la Foret Noire et les dents des Alpes suisses. Et chacun avait en mémoire que c'est là qu'aurait dû avoir lieu la frairie magistrale vaincue par la Covid-19. Mais ce n'est que partie remise a-t-on entendu. En fin de soirée Jacky Cattin, le père, viticulteur et député du Haut-Rhin, est venu saluer joyeusement les sartoriens, dont certains sont des confrères ou amis. Et dans le genre de la maison on ne vient pas les mains vides : il a offert à tous le pinot gris grand cru Hatschbourg.

A vos souhait ! C'est connu, si les amis vous manquent un peu, on fait comme avec les échalotes : On les fait revenir avec du vin blanc. Il était bien tard, les lumières sur la plaine d'Alsace s'étaient éteintes l'une après l'autre, l'on tâtait à tâtons pour retrouver la voiture et abréger la nuit. Sur la route du retour, dans les rues des villages, ont voyait les attelages chargés de bottiches jaunes. Les vendanges sont proches.