Le "Canon d'or" s'est ravivé

Portique de Mulhouse Haute-Alsace

canon or

Malgré le passe sanitaire, le portique mulhousien ne veut pas trépasser. Ainsi il a tenu à maintenir ses agapes mensuelles et les compagnons se sont retrouvés au restaurant "Le Canon d'or" à Dornach.

Voilà bien longtemps que les compagnons n'étaient plus dans ce lieu si agréable pour leurs rencontres mensuelles. Avec grand plaisir, les compagnons ont été accueillis par l'adorable Marie-Laure qui arborait sa nouvelle coiffure et qui, comme chaque fois, est aux petits soins de ses hôtes comme les autres serveurs qui connaissent les compagnons par leur nom et qui connaissent aussi leurs petites habitudes; Gilles le chef en cuisine, souriant, déterminé et confiant. Et qui a chaque fois un nouveau vin à suggérer choisi dans sa superbe cave, l'une des plus exceptionnelles de Mulhouse. Claude, le major-prime, salua ses compagnons un à un et avait un mot pour chacun : un vrai père ! D'aucun affirmaient avec malice : un vrai adjudant-chef [éclats de rires].

Les futurs compagnons Anne-Marie et André de Scherwiller ( https://scherwiller.fr/ ) avaient invité une tablée d'amis rencontrés lors d'un voyage au Maroc, ce qui a agrémenté la soirée. Le major-prime a repris avec humour les activités sartoriennes de l'été : la visite à Strasbourg sous le soleil et la randonnée dans les Vosges sous la pluie. Et pour bien montrer que la Sarto vit, Claude a rappelé la frairie magistrale qui se tiendra en juin l'an prochain. Nos dignitaires Monique et Tharcise ont offert l'apéritif, histoire de saluer in poculis la naissance de leur quatrième petit-fils Aloys.

Les compagnons étaient si heureux de se revoir, de bavarder ensemble, de parler avec anxiété du Covid, de tirer des projets sur la comète, de deviser sur les contraintes de la crise, d'évoquer les quelques jours ensoleillés de l'été, d'entrevoir des petits voyages maintes fois reportés, de s'enquérir de la vendange ou encore de demander des nouvelles de l'un ou de l'autre, que le dignitaire chef de chœur Michel a omis d'entonner le chant des Allobroges. Décidément, c'est dément, les plus belles traditions se perdent. Toutefois le collier rouge et blanc était de rigueur.