Vous ici ? Je vous croyais au zoo !

Portique de Mulhouse Haute-Alsace

Effectivement, les compagnons du portique y étaient le 28 juillet 2022. Une visite très agréable dans un parc zoologique de 25 ha "fermé aux visiteurs le soir et ainsi pour nous tout seul" comme l'affirma Marie, chargée de l'accueil des "groupes privilèges" et l'une des guides de cette virée quasi nocturne. Les autres soigneurs, Alexandre et Christophe, étaient aussi à nos petits soins. Ils sont là surtout pour les 1200 animaux que possède le parc zoologique et botanique fondé voilà 154 ans en 1868. 1200 animaux "ce sont aussi 1200 régimes alimentaires différents. Nous avons besoin d'une tonne de poulets par mois. Le foin vient d'Alsace mais la bonne luzerne du Poitou". En suivant les soigneurs, ont s'imagine pas ces détails : des animaux qui ne mangent que des courgettes, d'autres de la viande fraîche, d'autres encore des poissons.

Les compagnons purent entrer dans le lieu hypersécurisé des carnivores : deux clefs pour ouvrir la porte et n'entre pas qui veut. Les compagnons, si ! Nous voyons là le rare lion d'Asie né en 2010 dont il subsistent 200 en liberté en Asie, la très rare panthère nébuleuse, la rarissime panthère de l'amour, ou le vieux tigre de Sibérie de 18 ans. Le zoo est aussi partenaire pour la conservation des espèces et en relations avec d'autres zoos et parcs du monde. Plus loin, les compagnons ont pu toucher, précautionneusement "car ils peuvent mordre ou happer fort" selon le soigneur, qui propose à nos mains des carottes à donner aux zèbres de Grévy (oui, oui, en l'honneur du Jurassien Jules Grévy) espèce menacée de disparition, avec ses 80 rayures.

Après le nourrissage des animaux, vint le celui de l'apéritif servi avec le sourire par le personnel de l'Auberge du zoo : vin blanc, vin rosé, bière, eaux gazeuse, panachés, rien ne manqua. Puis les gourmandises délicieuses. Les compagnons ne voulaient pas en rester là et l'on commanda des plats et une nouvelle tournée de boissons. Ce n'est qu'à la nuit tombée que l'on se sépara sous les cris des derniers oiseaux nocturnes qui planaient au-delà des cimes des arbres.