La statue de la Liberté est Alsacienne

Portique de Mulhouse Haute-Alsace

Ne nous laissons pas abuser : Bartholdi, Auguste Bartholdi, n'a pas d'origine italienne malgré le i qui termine son nom. Il est Alsacien et son nom provient de la prononciation phonétique de son nom Barthold avec une sorte de diminutif affectueux. C'est lui qui a sculpté la statue de la Liberté éclairant le monde érigée sur Liberty Island à New-York.

Il est né à Colmar en 1834 et mort à Paris en 1904. Il a offert à sa ville natale neuf monuments et sa maison natale est devenue, selon son vœu pour gratifier sa ville, le musée Bartholdi. Une vie extraordinaire qui l'a vu aux côtés de Giuseppe Garibaldi qui passe pour le héraut de l'unité italienne ou encore en Egypte pour tenter de rendre visible le canal de Suez.

Le portique  invita pour venir en parler, un des historiens alsaciens qui connait très bien le sculpteur, Jean-Mariez Schelcher. Avec des images qui soutenaient son propos, il a su durant plus de deux heures littéralement captiver les compagnons sur un homme que tous croyaient tout connaître. Ainsi ont-ils appris que le mot gadget est typiquement français et est lié à Bartholdi : en effet, c'est la société Gaget-Gauthier & Cie qui a été le constructeur des tôles de cuivre qui enveloppent la statue de la Liberté. Bartholdi, pour financier le projet, a fait réaliser des photographies mais aussi des réductions miniatures de la statue et les Américains voulaient absolument avoir ce modèle réduit fabriqué par Gaget de Paris. Dans l'Isère à Roybon, pour ce citer que cet exemple, un modèle réduit trône dans la rue principale. Jean-Marie Schelcher a aussi touché le cœur des compagnons, rappelant que la tour Eiffel est née dans le génie de Maurice Koechlin de Buhl, autre proche de Bartholdi. Ou encore que le Palais Longchamp de Marseille est le projet d'Auguste Bartholdi. Ajoutons aussi le Lion de Belfort de 1875 inauguré officiellement, enfin, en 2011 !

Claude le major-prime lui a remis les bouteilles de vins d'Alsace comme de coutume pour remercier l'historien d'avoir rendu Bartholdi si proche des Alsaciens. Il en a profité pour rappeler que l'historien est aussi écrivain et vient de publier "Vignes sanglantes à Bergholtz". Il a rappelé les prochains rendez-vous, savoir la sortie le 4 juillet dans le Sundgau et le 8 août la visite de Thann. Le chant des Allobroges a clôturé ces agapes.