glyptographieLa glyptographie : une science complémentaire à l'histoire !

Portique de Mulhouse Haute-Alsace

L’on n’est pas habitué à trouver un vrai musée dans une vaste zone industrielle. C'est pourtant dans celle de Colmar que les compagnons du portique de Mulhouse ont été reçus au musée privé de la glyptographie.

Claude Oberlin, voilà dix ans, s'est trouvé une passion pour l'étude des marques lapidaires, c’est à dire les signatures des tailleurs de pierre. La glyptographie « puisque c'est le nom exact » n'est étudiée par les historiens que depuis une trentaine d'année, et encore, doivent-ils s'y intéresser, ce qui n'est pas fréquent. Dans la collection de Claude et Pacou Oberlin, l'on peut trouver 10 000 signatures lapidaires répertoriées et jamais deux semblables. "Si je recevais plus facilement les autorisations pour scruter les bâtiments, nous en aurions des milliers de plus" assure le conservateur.

Il s'est spécialisée dans ces marques dans le périmètre du Saint empire romain germanique et ses quatre loges : Vienne, Berne, Cologne et Strasbourg. "Dans le royaume de France, c'est totalement différent !" confie t-il.

Pendant trois heures Claude Oberlin a transmis sa connaissance aux compagnons qui ont découvert des pans entiers de l'histoire des églises, cathédrales, monastères ou simplement d'un pont ou d'une maison de maître telle celle dite Pfister à Colmar.

Plus d'informations sur le site de Claude OBERLIN, en suivant ce lien

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