Femmes tueuses en série démystifiées

Portique des Dauphins

Ce vendredi 26 Avril, le Portique des Dauphins a eu le plaisir d’accueillir Gaëlle Perrin Guillet, marraine du dernier festival «sang pour sang Polar» de St Chef, secrétaire de mairie le jour et auteur de thriller la nuit. Depuis toujours amatrice de romans noirs, elle s’essaie à l’écriture en 2000.  Après deux romans auto-publiés (« Le Sourire du diable » en 2010 et « Au fil des morts » en 2011), elle participe à deux recueils des « Auteurs du noir face à la différence » (en 2012 aux éditions JIGAL puis en 2013 à L’atelier Mosesu).

Elle écrit également des « thrillers policiers historiques, notamment «Soul of London» et « Les fantômes du passé » qui nous emmènent, dans les rues sombres et embrumées du Londres de la fin du 19ième siècle, dans les pas de Jack l’éventreur et de Sherlock Holmes.

Elle est intervenue dans le Portique dans le cadre d’une conférence dont la thématique était « femmes tueuses en série ». Les compagnons présents et la conférencière ont échangé pendant une heure trente environ de manière particulièrement interactive sur ce sujet.  Gaëlle nous a appris que pour être considéré comme un tueur en série, il fallait avoir au moins commis 3 meurtres, que les femmes représentaient seulement 8 % de la population des tueurs en série.

C’est aux Etats Unis que l’on compte, a compté, le nombre de tueurs en série le plus important. Hélène Jegado, née le 17 juin 1803 à Plouhinec et exécutée le 26 février 1852 à Rennes, pâtissière bretonne qui empoisonnait à l’arsenic, est considérée comme la plus grande tueuse en série française (60 morts). Si pour les hommes le sexe est la première motivation, les femmes tueuses, elles, sont surtout motivées par l’argent. De nos jours, les tueurs en série sont moins nombreux. Les progrès en terme de profilage et les moyens d’investigation de la police font que ceux- ci sont souvent arrêtés avant d’avoir commis 3 crimes.

Gaëlle a terminé son propos en nous proposant une liste d’auteurs de romans noirs, elle a notamment cité Michel Moatti, Jérôme Loubry et son ouvrage récompensé par le prix sang pour sang polar 2019 « le douzième chapitre », René Manzor et son roman «Apocryphe», Sonja Delzongle ainsi que Minier et son dernier livre « M, au bord de l’abîme ».
Elle nous a également recommandé la série « Mindhuters » pour tout apprendre du métier de profileur.

Les compagnons présents ont particulièrement apprécié la richesse des échanges avec notre conférencière et l’inter-activité de la conférence. Merci et bravo Gaëlle.

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