Deux reines aux Trois rois
Portique de Mulhouse Haute-Alsace
Pour ses premières agapes de l'année 2022, le portique de Mulhouse a tenu à fêter les Trois rois le jour exact de l’Épiphanie. Réunis au restaurant "Le Canon d'or", le major-prime Claude Schneider était heureux de saluer les compagnons qui ont bravés "les contraintes liées à la pandémie et qui ont pu répondre à l'invitation de cette première sartorie". Il a souhaité pour tous une belle année "et avant tout une santé, qui permettra de nous revoir dans de meilleures conditions".
Pour cette première soirée de l'année, le portique a invité Marie-Odile et Pascal qui ont apporté la touche musicale que tout le monde espérait depuis longtemps : pensez donc, de la musique en vraie, avec de vrais musiciens, qui jouent devant vous ! Ainsi, les deux amis, que les compagnons eurent déjà le plaisir d'entendre il y a quelques années, ont fait chavirer le cœur, ravivé des souvenirs, éveillé la curiosité et même entrainé à chanter ensemble. Ce sont enchaînés "Fleur de Paris", "Siffler là-haut sur la colline", évidemment "Plaisir d'amour qui ne dure qu'un instant", ou "pour ceux qui ont passé les vingt ans depuis vingt ans" Mes jeunes années courent dans la montagne" ou "pour nous mettre dans l'ambiance de la crise sanitaire, chantons" cette belle "La maladie d'amour qui unit dans son lit les cheveux blond et les cheveux gris". Ou encore des morceaux plus entrainant tel "Laissez-moi retrouver ma prairie", "Le bal de la Saint-Jean" qui a fait tourner la tête à plus d'un, comme l'a fait "Le petit vin blanc" bu sous la tonnelle.
Au dessert la tradition a été respectée avec la galette des rois. Le suspens était aussi haletant qu'un soir d'élection présidentielle à 19 h 55, les sondages en moins. C'est sous les applaudissements délirants que notre si charmante hôtesse Marie-laure, a pu poser une couronne royale sur le chef des deux sémillantes compagnonnes Monique Meyer et Anne-Marie Martin. Les parts de galettes ont parfaitement partagés les compagnons : l'une est compagnon-dignitaire, l'autre attend son intronisation; l'une est haut-rhinoise, l'autre bas-rhinoise; l'une est adorable, l'autre aussi. Comme ont le voit les deux sont Alsaciennes.
La soirée avança vite et les souveraines, entourées de leur cour, ont pu chanter avec les musiciens le dernier morceaux choisi, celui de Graeme Allwright "Il faut que je m'en aille" mais "buvons encore, une dernière fois à l'amitié, l'amour la joie". Les compagnons firent honneur et clôturèrent les agapes par le chant des Allobroges, accompagnés à la guitare et au piano. Une soirée royale !