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Sartorie du lynx
Mulhouse
Date : 4 septembre 2023
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Forum des associations d'Albertville
10:00
Albertville
Date : 9 septembre 2023
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Croisière en Vénétie
Date : 18 septembre 2023
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Croisière en Vénétie
Date : 19 septembre 2023
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Croisière en Vénétie
Date : 20 septembre 2023
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Croisière en Vénétie
Date : 21 septembre 2023
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Croisière en Vénétie
Date : 22 septembre 2023
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Croisière en Vénétie
Portique de Tarentaise
Les 3T aux Avanchers- Valmorel
Avanchers- Valmorel
Date : 23 septembre 2023
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Croisière en Vénétie
Fête pastorale de Marthod
09:00
Marthod
Date : 24 septembre 2023
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30
Frairie magistrale
Gresy sur Aix
Date : 30 septembre 2023

EVENEMENTS A VENIR

30
Sep
Frairie magistrale
Gresy sur Aix
Date : 30 septembre 2023

12
Oct
Visite au Musée des cloches Paccard
Sevrier
Date : 12 octobre 2023

17
Oct
Conférence sur les bijoux au temps des pharaons
Meylan
Date : 17 octobre 2023

27
Oct
Visite des caves de Chartreuse et de son musée
Voiron
Date : 27 octobre 2023

06
Nov
17ème Salon Alpin de l’ Hôtellerie et des Métiers de Bouche
Albertville
Date : 6 novembre 2023

18
Nov
La Saint Cochon
Peisey- Nancroix
Date : 18 novembre 2023

À pas de loup ou les appas du loup ?

Portique de Mulhouse Haute-Alsace

Pour sa nouvelle sartorie de rentrée, le portique mulhousien a eu les dents longues en invitant LE spécialiste des loups. En effet, le major-prime Claude a obtenu la présence d'Alain Laurent, fondateur de l'Observatoire des carnivores sauvages et spécialiste des loups, lynx ou encore chats sauvages.  Alain Laurent a excité la curiosité des compagnons en anéantissant des croyances. Tel celui de "l’œil de lynx" : cet animal réintroduit en Alsace et en France en 1983 "possède une vue plus faible que l’œil humain". Donc, ne confondons pas l’œil du maître qui voit effectivement tout ou encore l’œil de Moscou qui rapporte tout. Pour le loup "revenu naturellement en France" en 2011 "il n'y a pas de récits circonstanciés d'une véritable attaque du loup contre un humain". Pour le chat sauvage "le Nord-est de la France possède la plus belle concentration de chats sauvage d'Europe".

Les compagnons ont posé de nombreuses questions : Pourquoi ce déclin à partir du XVIIIe siècle ? : "Pression de la chasse; les chasseurs voyant dans le lynx et le loup, des concurrents. L'utilisation des armes à feu et du poison; le recul des habitats forestiers et enfin la destruction des ongulés sauvages". Et puis, ça sert à quoi d'avoir des loups, des lynx ? Bonne question, merci de l'avoir posé : "Que sert un toile de maître dans un musée, ou chez vous ?".

C'est dans le Mercantour (Alpes Maritimes et Alpes de Haute-Provence) que dans les années 1990 le loup est revenu en France. Alors que le dernier loup a été abattu en Alsace à Hirtzbach en 1908 et dans les Vosges en 1922. 

Il convient donc de vivre avec les loups, lynx, chats sauvages et autres putois, martres, cerfs ou chevreuils. Nous devrions donc tenter d'imiter saint François d'Assise apprivoisant le loup de Gubbio. Restait une ultime question : pourquoi veut-ton cacher son visage avec un loup ?

Les compagnons ne sont pas restés sur leur faim puisque l'adorable Marie-Laure du "Canon d'or" avec les accorts serveurs Angelo et Paul, qui nous connaissent par notre prénom, ont présenté un plat de coquelets et une superbe assiette glacée pour rafraîchir les corps. Le major-prime a bien entendu offert le vin d'Alsace à l'intervenant qui a su partager sa passion pour ces animaux et en rappelant que le chacal doré a déjà montré son museau dans les Vosges du Nord. Au loup !

Sortie cultuelle, culturelle, naturelle, forestière, vinique et gourmande

Portique de Mulhouse Haute-Alsace

Probablement à cause de la chaleur écrasante, moins de compagnons se sont inscrits à la sortie d'été proposée par le portique. C'est la maître du greffe Marie-France et Jean-Jacques qui ont organisé cette promenade. Au départ visite commentée par Jean-Jacques de la Burnkirch (burn = source; kirch = église) de la commune d'Illfurth (Ill = la rivière Ill ; furth = gué). Il a expliqué les fresques, les dalles tombales armoriées, les statues dont celle de saint Urbain, protecteur des vignerons.

De là, promenade sur le circuit des positions militaires de 1914-1918. Des abris bétonnés qui subsistent en nombre qui servaient de poste d'observation vers les Vosges. De là nous voyions le Grand Ballon, la ville de Thann ou encore le Hartmannswillerkopf. Des commentaires sur les arbres dans le bois appelé Tannhoelzle (= bois des sapins), les traces des sangliers, renards ou blaireaux. Vols d'abeilles, de libellules ou encore les oiseaux dans le ciel.

Passage devant les parcelles viticoles du village de Heidwiller, hors du périmètre AOC Alsace, chapelle du Sacré-Coeur avec vue sur le château "où a dormi de Gaulle", et enfin, l'ultime étape le restaurant. Accueilli avec beaucoup de chaleur par Karine propriétaire de l'auberge "A l'Arbre Vert". Bières, eaux gazeuses, eau plate, pinot noir, rouge : il fallait d'emblée étancher la soif ! Puis repas partagé et dessert. Une très belle journée. Claude le major-prime n'a pas manqué de remercier vivement Marie-France et Jean-Jacques pour le choix de cette marche.

Les compagnons menés en bateau

Portique de Mulhouse Haute-Alsace

Pour sa période estivale le portique a effectué sa sortie culturelle à Colmar. Très agréable sortie, en effet, proposée par le major-prime Claude, qui a tenu à mener les compagnons en bateau. Au quai d'embarquement colmarien, les compagnons sont monté dans deux barques à fond plat qui promènent les visiteurs sur la Lauch. Belles explications par le batelier en passant devant des lieux naturels ou historiques, telle la maison du bourreau ou la célébrissime "Petite Venise" de la capitale du vignoble d'Alsace, ou encore le jardin de la maison d'Auguste Bartholdi, connu pour avoir conçu la statue de la Liberté à New-York.

Après une bière ou un verre de muscat rafraichissants, les compagnons ont pris place à la table du Clos Alexi dans un cadre naturel splendide. Puis à quelques peupliers de plaine plus loin, les compagnons ont visité l'excellent Musée des usines municipales de Colmar. Un guide bénévole a expliqué tous les systèmes de pompage des eaux, de la production d'électricité ou des transports en ville. Instructif et pas ordinaire de regarder ces outils et appareillages d'un autre temps dont quelques uns sont toujours là à pomper l'eau de la nappe phréatique à 100 m. C'est ensuite la Maison Saint-Michel à Issenheim où Alain, un autre guide bénévole, donne l'histoire du site inchangé depuis plus de huit siècles. Assis sur ce qui représente la chapelle de l'Ordre hospitalier des Antonins fondé en Isère au XIe siècle, les compagnons ont appris que c'est exactement là, à l'endroit marqué du tau doré qu'a été réalisé et posé le fabuleux retable d'Issenheim dont on vient de monde entier pour l'admirer au musée Unterlinden de Colmar. Surprise supplémentaire : la maison a permis exceptionnellement d'ouvrir une pergola dans ce domaine de 3 hectares pour boire quelques verres de crémant, vins, eaux et goûter des tranches de kugelhopfs. Enfin, le soir venu c'est chez le compagnon Yves au restaurant "Au Vieil-Armand" à Berrwiller qu'a été servi le dîner. Des agapes qui ont clôturé admirablement une journée chargée mais ô combien intéressante, émaillée de découvertes.

Mulhouse roule les mécaniques

Portique de Mulhouse Haute-Alsace

Pour les dernières agapes avant les grandes vacances, le major-prime Claude a pu accueillir le 1er juin les compagnons au restaurant "La Canon d'Or". Ils avaient tous la mine ravie et l'allure décontractée. Ce qui n'a pas empêché le portique à clôturer la soirée par le chant des Allobroges. D'autant que "grandes vacances" ne signifient pas vacance des activités sartoriennes. Nous le verrons plus tard.

En début de soirée et avant le repas est intervenu René Tessier, ancien ingénieur, venu présenter " Mulhouse et la mécanique : une aventure inachevée ". René Tessier était déjà venu devant le portique parler chimie et Société industrielle. Cette fois-ci il a présenté " Mulhouse, élevée au rang de ville par l'empereur dès 1227, c'est à dire qui avait le droit de s'entourer et se protéger par des remparts ".

En 1525 elle s'ouvre à la Réforme et, alliée de la Suisse, elle formait une enclave dans la région alsacienne, nouvellement occupée par le Sonnenkönig - le roi soleil- et ce jusqu'en 1798, où, cernée par des droits de douanes, elle est contrainte de se donner à la France ! En 1746 s'y installe la première usine d'impression sur étoffes. En 1802 à Wesserling, installation de la première machine à filer acquise en Angleterre. S'en suivent, comme dans un tourbillon : DMC en 1821 "oui oui le fil DMC", la SACM en 1826, le tout par des entrepreneurs protestants qui engagent leur fortune personnelle pour développer les industries. Aussi pour entrevoir une réforme des conditions de travail des enfants dès 1831. Et puis le chemin de fer, la première ligne Mulhouse à Thann ou encore celle partant de Mulhouse "jusque devant les remparts de Strasbourg et de Bâle" avec le locomotive de Marc Seguin d'Annenay.

Une soirée qui a permis aux compagnons -auxquels se sont ajoutés des personnes ayant lu le communiqué dans la presse- d'en savoir un peu plus sur les usines mulhousiennes et d'en appeler aux souvenirs des ces familles ou l'on avait, autrefois, du travail.

Le vin d'Alsace, produit localement, a été offert au conférencier avec, là encore, la précision qu'autrefois, Mulhouse produisait son vin.

Le quartier aux 100 tourelles

Portique de Mulhouse Haute-Alsace

Après l'industrie mulhousienne, le portique alsacien poursuit sa démarche pour une meilleure connaissance de sa ville. Ainsi ce premier jeudi de mai 2023 est revenu Pierre Fluck, professeur émérite et surtout archéologue, géologue, archiviste ou encore spécialiste des mines, fort de ses "40 000 photos et 35 livres sur ces sujets".

Cette fois-ci il a parlé du quartier du Rebberg de Mulhouse qui domine la ville et présente un panorama des Vosges. Il l'a affirmé d'emblée "c'est un des plus beaux quartiers de France, si non d'Europe". Wouah ! Il ajoute que pour le "dire il faut avoir visité d'autres villes avec ses quartiers, mais j'en vois peu ou pas" dit-il. Pour lui il serait très judicieux de préserver ces "250 propriétés et les protéger au titre du patrimoine mondial de l'Unesco, car menacées par une urbanisation bétonnée". Comme son nom l'indique, le Rebberg -littéralement le vignoble- était autrefois couvert de près de 40 % de vignes, qui lentement, avec un pic entre 1880 et 1900, a été grignoté par des familles pour construire des belles maisons, des jardins, des maisonnettes de portiers, de jardiniers, avec jardins potagers, vignes, prés et vergers.

Les compagnons, dont pratiquement tous ont déjà été dans ce quartier soit pour se rendre à l'hôpital de Mulhouse ou encore au jardin zoologique et botanique, ont été éblouis par les plans ou photos de maisons présentés par le chercheur. Il n'y a pas de doute "Mulhouse possède des atouts avec 400 villas dans la ville, des beaux quartiers tel celui de la Bourse en forme de triangle maçonnique, les musées de l'automobile ou de l'impression sur étoffes et ses cités ouvrières dont on vient d'Australie pour les étudier !".

Le dîner servi au restaurant du Canon d'Or avec doigté par Angelo, Paul et Marie-Laure, a passé presque inaperçu tant le sujet passionnait.

Claude le major-prime avait plaisir à saluer des personnes venues s'ajouter aux compagnons après avoir lu le communiqué paru dans la presse régionale. Il a salué la création du nouveau portique d'Ivréa en lui souhaitant longue vie et en esquissant le programme des prochains mois. L'intervenant a été récompensé par des applaudissements nourris, gratifié avec du vin et pu dédicacer ses ouvrages acquis par les compagnons. Il se faisait tard, le personnel avait déjà rangé son tablier, il ne restait plus à Marie-Laure la patronne, décidément en or, de fermer son établissement alors qu'à l'extérieur la ville sommeillait déjà.

Les indispensables chrétiens d'Orient

Portique de Mulhouse Haute-Alsace

Le portique a eut la bonne idée d'inviter Mgr Rodolphe Vigneron pour parler des chrétiens d'Orient. D'emblée il a rappelé que "nous en trouvons en Ukraine, à cause de la division de l'empire romain, avec Rome la capitale de l'empire et Constantinople nouvelle capitale". Pour lui, les chrétiens sont "indispensables en Orient". Il a rappelé que lors de son récent voyage en Orient, le chef de l’État Irakien a demandé au pape François de faire "revenir les chrétiens, indispensable pour l'équilibre du pays". Dans un silence quasi religieux, les compagnons ont prêté l'oreille à la voix douce de Rodolphe Vigneron, bien connu des compagnons, qui a relaté les tenants de l'histoire, du drame du 11 septembre, à la venue le 6 août 2014 des colonnes de "chars et d'armement de Daech par milliers, invisible pour les États alors qu'on est capable de lire une immatriculation d'une bagnole avec les satellites !", les destructions, les tueries et la fuite "dans l'heure" de milliers de gens. "Malgré les morts, les menaces, aucun chrétien n'a renié sa foi !".

Il a évoqué la plantation de vignes dans la plaine de Ninive et dont les vignerons alsaciens -avec le Sarto- ont contribués. Il a expliqué le sauvetage des livres précieux par l'archevêque de Mossoul Mgr Najeeb Mickael. Il a rappelé que ce sont les dominicains qui ont construit la première imprimerie en Irak, "c'est aussi en Mésopotamie qu'a été inventé l'écriture, Abraham, le chef de tribu qui a cru en un dieu unique, la tour de Babel qui est l'image d'une ziggourat".

Les questions des compagnons furent nombreuses ce qui suffit à montrer l'intérêt pour le sujet. Rodolphe Vigneron, chorévêque de Mossoul est aussi chanoine à Strasbourg et délégué de "L’œuvre d'Orient" en Alsace. Il voyage beaucoup dans toute la France pour raconter la vie des chrétiens d'Orient et pour leur venir en aide.

Le major-prime Claude s'est fait le porte-parole des compagnons pour remercier Rodolphe Vigneron de son intervention, saluée par des applaudissements nourris. Il lui a offert des vins d'Alsace. Le chant des Allobroges a clôturé ces agapes.

L'Amazonie, c'est la zone !

Portique de Mulhouse Haute-Alsace

Pour son premier jeudi du mois de mars 2023, le portique de Mulhouse a invité Paulo Barbosa da Silva, Brésilien "né dans une maison sur pilotis auprès du peuple autochtone au nord du Brésil". C'est dire assez que les compagnons ont été totalement immergés dans une problématique de civilisation. Devons-nous continuer à exploiter ces pays ? Devons-nous prétendre à vouloir les "aider à se développer alors qu'ils sont sur place depuis des millénaires et qu'ils n'avaient pas besoin de nous pour vivre heureux". Sauf que "c'est nous qui avons besoin de d'eux, du moins et presque seulement, de leurs richesses naturelles". L'Amazonie c'était un pays de 300 ethnies et il n'en reste plus que 150 ! La forêt d'Amazonie a été amputée au fil des siècles d'environ 3 % de sa surface mais "depuis 70 ans c'est 50 %".

Paulo Barbosa da Silva est directeur de la Maison Saint-Michel à Issenheim, propriété de la Congrégation de la Divine providence, et à ce titre s'est engagé à évoquer "la décroissance, à parler de la beauté qui nous entoure, de la beauté du corps, de la beauté de ce que nous voyons. Dans la forêt, des centaines d'animaux vivent ensemble depuis toujours et les espèces sont toujours là". Les compagnons ont écouté silencieusement ses paroles et notamment celles qu'il a assénées pour nous "inviter à participer à une sorte d'opération colibri : n'achetez plus de viande venant d'Amérique du sud, n'achetez pas l'or de ces pays, ni l'huile de palme". Et d'ajouter que l'orpaillage "même dans les fleuves" , le bétail "c'est 80 % de la déforestation" ou la recherche de la bauxite sur des milliers de km2 , "c'est terrible pour nous tous car nous sommes tous concerné comme un filet de pêcheur".

Il a rappelé que pour les peuples autochtones, la terre est la "terre mère, elle fait partie du vivant, comme nous". Pour conclure la soirée il a raconté l'histoire des yeux noirs des Brésiliens, qui "sont beaux comme les fruits du guarana".

Le temps a passé très vite et Claude le major-prime, sous les applaudissements nourris des compagnons, a pu lui offrir le vin en cadeau pour le remercier d'avoir attiré l'attention sur cette "question de survie liée à l'Amazonie".

En ouverture de la sartorie le major-prime a pu informer d'une bonne nouvelle : la chancellerie a acceptée de solder la frairie magistrale de l'an passé ce qui a réjoui les compagnons. Il a fait part des problèmes de santé de notre compagnon André de Scherwiller et l'annonce de la création d'un portique à Ivréa, de la soirée "L'Europe en choeur" dans la collégiale de Thann et de la fête de saint Urbain, patron des vignerons à Uffholtz le 14 mai.

Le chant des Allobroges a clôturé la soirée, comme de coutume.

Anthropocène : les vilains maux pour notre planète

Portique de Mulhouse Haute-Alsace

Le soir de la chandeleur, ce jour précis où l'on éteint la chandelle, le portique a reçu lors de sa sartorie mensuelle Pierre Fluck, professeur émérite de l'Université de Haute-Alsace venu parler de l'anthropocène. Un mot à l'origine de nombreux maux de notre planète. Cependant le géologue Pierre Fluck avec humour et pédagogie a réussi à faire comprendre que "nous sommes tous des agents de l'anthropocène et que nos activités quotidiennes entretiennent cette situation". Il s'agit de comprendre le mot qui signifie "l'empreinte durable laissée par l'homme sur la planète. Et de suite il convient de se poser la question : Faut-il y croire ?". Le membre de l'Institut universitaire de France, spécialiste de la partie profonde du manteau terrestre et minéralogiste, a réussi à ne pas nous empêcher de dîner. Il est utile d'analyser "les Bodenschätze" déjà observés par le naturaliste Buffon en 1778. La terre est vivante par les éruptions, les ouragans, les marées, les coulées de terre, les glissements de rochers, l'érosion et c'est ainsi que la définit Paul Josef Crutzen en 1995. On parle ainsi de "la 8e colline de Rome" qui est un amoncellement de tessons d'amphores.

Spécialisé aussi dans les mines, Pierre Fluck, a relevé des "citées ouvrières dès 1524 dans les mines de Sainte-Marie-aux-Mines". Il a donné la chaire de poule en affirmant que "le gaz a effet de serre actuel est 170 fois plus élevé qu'en 1850".
Intarissable sur tous ces sujets Pierre Fluck a su captiver son auditoire de même que des convives du restaurant qui écoutaient d'une demi-oreille ! Il fallait passer au dessert, toujours bien présenté, pour faire oublier notre empreinte durable. Le major-prime lui a offert des bouteilles de vins d'Alsace pour le remercier de son intervention si remarquable. Le restaurant étant archi-complet il convenait de chanter les Allobroges en sourdine. Les compagnons auront le mois prochain une causerie sur le déboisement de l'Amazonie. Suite, donc.

  1. Les Allobroges devant l'archevêque de Besançon
  2. Deux reines pour le tirage des rois
  3. Une assemblée générale tournée vers 2023
  4. Le meunier ne dort pas

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