"Ceux qui font la guerre..."
Portique de Mulhouse Haute-Alsace
Le premier jeudi du mois de mai, comme de coutume, le portique de Mulhouse a invité un intervenant venu parler de la première guerre mondiale. Ô, pas des combats, ni des mouvements des troupes, ni des revues militaires, non, seulement de la vie d'un village d'Alsace, Luemschwiller. Un village comme tant d'autres, dans une région cédée par la France à l'Allemagne en 1871. C'est donc un petit village de quelques six-cents habitants, dans l'empire Allemand, avec son administration, ses lois, ses habitudes, ses usages, sa langue, ses dialectes, qui ne changent guère depuis des siècles et qui sont valables dans tout l'empire. L'intervention de Marc Glotz s'est basé sur un carnet écrit durant cette période de 1914 à 1918 par "un habitant qui décrit simplement la vie des gens, dans un village où tout le monde se connait, qui subit la guerre. Cet homme écrit en historien, ne faisant pas de différence entre le soldat allemand qui rêve des paysages du pays de Bade ou du français qui rêve des paysages alpins". Il écrit lucidement que ces soldats dans les combats "qui font la guerre, ne souhaitent que la fin des combats pour rentrer chez eux. Car la guerre ce n'est pas leur affaire. C'est la guerre de l'argent". Devant l'imminence des combats, l'empire allemand va évacuer les habitants au fin fond de l'Allemagne pour les protéger. Durant ce temps, de 1917 et 1918, le village subira des assauts avec 170 soldats morts au combat.
Avec de multiples images d'époques, l'enseignant émérite a étayé son propos et les compagnons en ont profité pour poser de très nombreuses questions.
Le major-prime Claude a rendu compte de l'entrevue qu'il avait à Saint-Claude avec la compagnie. Pour l'heure il proroge son mandat au moins jusqu'à la prochaine assemblée générale. Il a pu offrir le présent habituel à l'intervenant sous les applaudissements de gratitude des compagnons.
Le vexillaire Tharcise a tenu à remercier les compagnons pour leur participation à la fête du centenaire de l'église d'Uffholtz. Une nouvelle fois les compagnons ont apporté leur concours à une belle fête et avec leur costume d'apparat, ont été appréciés par les visiteurs.
Avec le seul regret que la relation de ce centenaire n'ait pas été publié sur le site de la compagnie.