NOS DERNIERES ACTUALITES

Les compagnons sous les orres de La République

Portique d'Albertville et Ugine

Le 5 juillet, de nombreux compagnons et amis de notre Portique avaient dit «oui » à la proposition d’aller à Paris visiter le Palais Bourbon et le Palais du Luxembourg , les deux Palais où siègent l'Assemblée Nationale et le Sénat, c’est à dire le Parlement de la Cinquième République. Un voyage et un mini-séjour préparés par notre deuxième Vice-Major Prime Aicha Demonnaz. Après un voyage en TGV et un accueil chaleureux de Robert Besson, du Portique de Chambéry, et de son épouse, la petite troupe savoyarde a pris la direction du Palais du Luxembourg.

Martine Berthet, ancienne Maire d’Albertville et Sénatrice de la Savoie, membre du Portique d’Albertville, a fait visiter ce lieu chargé d’Histoire et d'histoires, voulu par la Reine Marie de Médicis, Régente du Royaume de France après l’assassinat de son époux Henri IV. De l’imposant escalier d’honneur à l’hémicycle en passant par les salons, la salle des conférences, la bibliothèque, les galeries, les Compagnons du Sarto ont pu admirer les plafonds, les fresques, les statues, d’innombrables tableaux et un exemplaire original de la Constitution de la V ème République. Cette visite s’est terminée par un repas que tous apprécièrent !

Mais ce n’était pas fini….

Après le Palais du Luxembourg, le Palais Bourbon : dans la cour d'honneur non loin de la sphère de granit noir des Droits de l’Homme, c’est Vincent Rolland, député et conseiller départemental de la Savoie, qui a endossé la fonction de Guide. Et là encore nos Compagnons ont pu admirer un patrimoine national d’une richesse et d’une diversité extraordinaires. Toutefois ils ont eu une une petite déception: l’hémicycle n’était pas accessible en raison d’une séance parlementaire ! Mais un député qui passait par là est venu se joindre à eux en leur souhaitant un bon retour en Pays de Savoie.

En bref, une journée dense et riche de souvenirs et de belles photos qui constitueront un album exceptionnel. Mais une journée peut être un peu fatigante car en fait elle ne s’est pas terminée là…  Ceci est une autre histoire qui vous sera racontée bientôt alors un peu de patience !

Crédit photos : Cathy Jay et Michel Bernard

Cérémonie des 50 ans de l'AOC Vins de Savoie

Portique Ducal Chambéry

Il est écrit dans la genèse du Sarto que deux amis Mgr Garnier et le procureur Guétat se réunissaient dans les arrière- salles des cafés « Million »et de la mère « Bove » pour déguster une délectable Mondeuse. Tels sont les termes liés à la genèse de notre Compagnie du Sarto. Depuis sa création il a toujours entretenu des liens étroits entre le monde de la vigne savoyarde et la Compagnie du Sarto. C’est ainsi que de nombreuses fêtes de la Saint Vincent tournante ont été célébrées, dans les différents secteurs géographiques des départements de l’Ain de la Savoie et de la Haute Savoie.

Ses activités bien défendues par le monde sartorien sont à l’origine de la promulgation d’un décret, toujours en vigueur, qui confère à la Compagnie du Sarto le droit d’organiser le concours des vins de Savoie. C’était il y a de cela bien longtemps. Le Compagnie organise chaque année la fête de la Saint Vincent essentiellement en Savoie, avec la participation d’autres Confréries. Il est difficile pour notre Compagnie de maintenir et développer cet évènement en concertation avec les municipalités et le monde de la vigne. Aujourd’hui le monde de la vigne s’est professionnalisé et autonomisé, rendant caduque le principe selon lequel, seule, la Compagnie du Sarto pourrait être en charge du concours des vins de Savoie.

En 2017, la maison de la vigne et du vin située à Apremont a été totalement ravagée par un incendie d’origine criminelle. La disparition de cet outil de travail et de marketing a soulevé une grande émotion mais également une volonté reconstruire la Maison à l’identique.

Lors de la manifestation en l’honneur de l’appellation “Crémant de Savoie“ à Aix les Bains, la Compagnie du Sarto a déclaré son intention d’aider à la reconstruction de la Maison de la Vigne et du Vin. Cet ainsi qu’un chèque a été remis à Monsieur le président du CIVS en la personne de Michel Quenard, du Président du SRVS et le président de la Maison de la vigne et du Vin. La cérémonie de remise du Chèque par notre Grand Chancelier s’est déroulée le 11 mai 2017 dans les salons des Chevaliers Tireurs de saint Baldoph.

Aujourd’hui la maison de la vigne a été inaugurée récemment dans son état d’origine en présence des officiels et des Vignerons. Dans le prolongement de cette action caritative, trois Compagnons ont été invités à une réception organisée par les structures viticoles à l’occasion de 50 ans de l’appellation AOP vins de Savoie le 26 juin à l’hôtel de Trésserve. Magnifique réception avec de nombreuses personnalités. Cette manifestation est une opportunité pour nouer des contacts avec les dirigeants pour construire l’avenir.

Nous souffrons de notre autarcie. I il faut travailler avec des structures externes, confréries, autres associations, vignerons, les municipalités et les vignerons pour relancer la traditionnelle fête de la Saint Vincent. Regardons autour de nous, nous sommes trop peu visibles en Savoie pour cette manifestation qui est importante dans d’autres régions. La Chancellerie a décidé de ne plus organiser de Saint Vincent à Chambéry, suite au désintérêt de la Municipalité. Alors où pour les années à venir ?

Notre compagnon Henri Billard honoré

Portique des Dauphins

Le dimanche 25 Juin, le portique des dauphins organisait sa traditionnelle journée plein air.  La mandature avait décidé de profiter de ce moment de convivialité du portique pour remettre à Henri BIllard un cœur d’or amplement mérité. Roger Gay, notre grand Chancelier, lui a donc remis ce cœur d’or au nom du portique et de la chancellerie et c’est plein d’émotion que Bibi a remercié la mandature et le Sarto.

Bibi a toujours été, depuis son intronisation le 10 Mars 1991, un compagnon fidèle et sans reproche et a toujours soutenu avec sa gentillesse et son sourire les diverses manifestations organisées par le portique. Par ailleurs, du haut de ses 96 ans, il est le doyen masculin des compagnons sartoriens. Félicitation à toi, Bibi et à dans 4 ans comme prévu pour un centenaire !!!

Journée plein air du portique des Dauphins

Portique des Dauphins

Le dimanche 25 Juin, nous étions 24 compagnons et amis du portique des Dauphins dans l’enceinte du stade municipal de St Alban de Roche pour fêter l’arrivée de l’été.

Comme à l’accoutumée, chacun a profité du convivial apéritif pour échanger les dernières nouvelles et bien entendu se désaltérer (avec modération). Nous avons profité de cet apéritif pour remettre à notre compagnon Henri Billard (le doyen masculin de la Compagnie du haut de ses 96 ans) un cœur d’or amplement mérité de par la fidélité de « Bibi » à notre portique. Les compagnons présents ont apprécié le jambon grillé accompagné de sa sauce madère, et les diverses salades qui les accompagnaient, se sont régalés des fromages secs, fromages blancs, de la fameuse « cervelle des canuts » et des tartes aux pommes.

Traditionnelles parties de pétanque, jeux de société ont fait passer le reste de l’après-midi dans une ambiance toujours festive évidemment. Après les libations du soir, entendez apéritif et restes du midi, nous nous sommes quittés, tous heureux de cette belle journée où convivialité et amitié ont été conjuguées à la règle sartorienne.

Paulette POULET-PARENT nous a quitté

Portique Ducal Chambéry

Paulette outre ses activités professionnelles s’est investie très tôt dans l’associatif comme Compagnon à la Compagnie du Sarto. Son intronisation a été prononcée à Bourgoin lors d’une Frairie organisée par le Portique des Dauphins le 10 février 1977. Elle porta alors le signe distinctif représenté par le cordon et le Cœur de la Compagnie. Elle était toujours présente dans son Portique. Elle participait assidument aux activités de l’ensemble des Portiques de notre Compagnie en particulier à l’occasion des grandes Frairies, mais aussi des grands voyages.

Fort de son engagement associatif important, elle a été élevée au rang de dignitaire de la Compagnie du Sarto le 17 avril 1983 au court d’une manifestation organisée à Bourgoin, siège de son portique. Elle porta dès ce jour, son costume de dignitaire de la Compagnie, une élégante tenue de cérémonie noire et gants blancs.  Plus tard, pour se rapprocher de son domicile à Aix les Bains, elle fut affectée au Portique Ducal de Chambéry. Elle a participé à toutes les activités sartoriennes de son nouveau Portique ainsi qu’aux nombreuses manifestations de l’ensemble de la Compagnie. Elle bénéficiait ainsi d’une grande notoriété auprès de tous les Compagnons. Elle était très appréciée de tous par son amicale présence.

Le confinement qui dura de nombreux mois a interrompu brutalement ses activités. Malgré le soutien des compagnons et en particulier de Jean Pierre Dumont et Chantal, proches voisins, elle s’est trouvée fatiguée et diminuée moralement et physiquement. Lorsque nos sorties sont redevenues possibles, Paulette s’est trouvée affaiblie et a été admise en maison de repos à Yenne pour se rétablir avant de revenir à Aix les bains. Encore en situation fragile, elle a été profondément affectée par le décès très récent de sa fille. Ce fut pour elle un choc et son état ne lui a permis de surmonter cette douloureuse épreuve. Paulette nous a quitté à 87 ans le mardi 21 Juin 2023 à Aix les bains pour rejoindre sa fille. Cette disparition touche l’ensemble des compagnons tant elle était connue et appréciée de tous. Elle aimait partager des moments joyeux et heureux de la vie. Paulette était une dame cultivée, très élégante dans son costume d’apparat qu’elle portait magnifiquement. Elle nous a apporté sa gentillesse, sa joie de vivre et sa fidélité au serment de la Compagnie. “Je jure d’être un compagnon fidèle et sans reproche“.

Toutes nos pensées vont à sa famille. Nos compagnons s’inclinent respectueusement. Ne soyons pas tristes et pensons aux moments agréables passés ensemble, ils sont nombreux. Soyons heureux de l’avoir rencontrée. Nos remerciements vont aux Compagnons et aux Majors Prime qui sont venus rendre un dernier hommage à Paulette à Chambéry.

Mulhouse roule les mécaniques

Portique de Mulhouse Haute-Alsace

Pour les dernières agapes avant les grandes vacances, le major-prime Claude a pu accueillir le 1er juin les compagnons au restaurant "La Canon d'Or". Ils avaient tous la mine ravie et l'allure décontractée. Ce qui n'a pas empêché le portique à clôturer la soirée par le chant des Allobroges. D'autant que "grandes vacances" ne signifient pas vacance des activités sartoriennes. Nous le verrons plus tard.

En début de soirée et avant le repas est intervenu René Tessier, ancien ingénieur, venu présenter " Mulhouse et la mécanique : une aventure inachevée ". René Tessier était déjà venu devant le portique parler chimie et Société industrielle. Cette fois-ci il a présenté " Mulhouse, élevée au rang de ville par l'empereur dès 1227, c'est à dire qui avait le droit de s'entourer et se protéger par des remparts ".

En 1525 elle s'ouvre à la Réforme et, alliée de la Suisse, elle formait une enclave dans la région alsacienne, nouvellement occupée par le Sonnenkönig - le roi soleil- et ce jusqu'en 1798, où, cernée par des droits de douanes, elle est contrainte de se donner à la France ! En 1746 s'y installe la première usine d'impression sur étoffes. En 1802 à Wesserling, installation de la première machine à filer acquise en Angleterre. S'en suivent, comme dans un tourbillon : DMC en 1821 "oui oui le fil DMC", la SACM en 1826, le tout par des entrepreneurs protestants qui engagent leur fortune personnelle pour développer les industries. Aussi pour entrevoir une réforme des conditions de travail des enfants dès 1831. Et puis le chemin de fer, la première ligne Mulhouse à Thann ou encore celle partant de Mulhouse "jusque devant les remparts de Strasbourg et de Bâle" avec le locomotive de Marc Seguin d'Annenay.

Une soirée qui a permis aux compagnons -auxquels se sont ajoutés des personnes ayant lu le communiqué dans la presse- d'en savoir un peu plus sur les usines mulhousiennes et d'en appeler aux souvenirs des ces familles ou l'on avait, autrefois, du travail.

Le vin d'Alsace, produit localement, a été offert au conférencier avec, là encore, la précision qu'autrefois, Mulhouse produisait son vin.

Sortie surprise au pays de Mandrin

Portique Alpe Dauphiné

Ce 24 Mai, à 8h30, c'est le départ vers l'inconnu. Nous prenons la direction de Chambéry, mais Andrée, notre organisatrice de la sortie reste muette sur la destination finale. Nous traversons Chambéry, puis le tunnel de l'épine pour découvrir enfin notre destination : Saint Genix sur Guiers ou Louis Mandrin “bandit au grand coeur” nous accueille en son musée.

Fils ainé d'un marchand de Chevaux aisé de Saint Etienne de St Geoirs, Louis mandrin, à la mort de son père, devient à 17 ans le chef d'une famille de 6 enfants et reprend avec difficulté, les affaires de son père. Très vite, il se heurte aux fermiers généraux qui collectent les impôts pour le compte de louis XV. Ceux ne manquent de se rémunérer grâcement sur le dos de la population. Dès 1753, il intègre un groupe de contrebandiers qui, organisés comme un régiment militaire, oeuvre sur la Suisse, la France et les états de Savoie. En 1754, Mandrin commande des centaines d'hommes pour s'attaquer aux fermiers généraux devenus de plus en plus impopulaires. Il reçoit rapidement le soutien de la population et d'une partie de l'aristocratie locale.

Son épopée cessera en 1955 par son enlèvement sur les terres du roi Charles Emmanuel II de Sardaigne. Malgré les protestation de celui-ci, les fermiers généraux Jugeront Mandrin le 24 mai 1755. Le 25 mai, il sera roué sur la place des Clercs à Valence.

Après cette rencontre instructive, nous attendais une tranche de St Genix dotée de sa praline rouge. Puis nous nous sommes dirigés vers le village de Champagneux pour un déjeuner copieux et très bon, servi au restaurant les Bergeronnettes. Sur le retour vers Grenoble, une halte au lac d'Aiguebelette nous permit de découvrir l'histoire et les caractéristiques de ce lac.

Bravo pour cette surprise et merci à notre organisatrice Andrée

Les Dauphins au MALP (lire Musée Archéologique lac Paladru) !

Portique des Dauphins

Ce mercredi 17 Mai, 19 compagnons (15 Dauphins accompagnés de 5 amis de la Dent du chat et d’Aix les bains) se sont retrouvés au bord du lac de Paladru ou Charavines et plus précisément au musée archéologique du lac de Paladru.

Le MALP évoque une embarcation au profil épuré, rappelant la pirogue médiévale trouvée sous les eaux.

Sa silhouette, sa façade bardée de métal aux tons rouille et son toit végétalisé inscrivent délicatement le bâtiment dans le décor du village. A la proue du musée, le belvédère-terrasse s’ouvre à vous pour terminer votre visite par la contemplation du lac et de son cadre exceptionnel. Depuis le parvis du musée, de douces restanques épousent la pente jusqu’au lac, le long d’un chemin planté d’espèces végétales variées.

L’approche de l’espace d’exposition imite la descente vers le lac et conduit les visiteurs à rejoindre doucement la surface puis à s’immerger pour découvrir les collections, comme les archéologues avant eux. Deux passerelles latérales, retraçant notamment l’aventure des fouilles subaquatiques, surplombent légèrement l’exposition, telles deux berges.

Vous l’avez déjà deviné le bâtiment est en soi une première merveille à découvrir… et les collections présentées que ce soit celle du néolithique ou celle de l’an Mille sont au diapason.

Je ne détaillerai pas ici ces collections ; nos amis grenoblois ont visité le MALP le 14 avril dernier et l’article publié sur notre site vous a déjà permis de les découvrir …..

Je terminerai en rajoutant que Justine notre guide médiatrice nous a enchantés, et que cette visite de plus de deux heures ponctuée de nombreuses questions et d’échanges a ravi l’ensemble des compagnons présents.

 Le Portique de Tarentaise a mené la vie de Château

Portique de Tarentaise

Dimanche 14 mai, les compagnons du Portique de Tarentaise se sont un peu pris pour des châtelains ! En effet, une sartorie était organisée dans le magnifique lieu qu’est le château de Feissons. Après le mot de bienvenu du Major-Prime, notre compagnon François Dunand, grâce à qui nous avons pu obtenir le lieu, a tout d’abord présenté la commune dont il est maire depuis 1989. Puis Jean-Paul Bergeri, guide du patrimoine, a présenté aux compagnons attentifs une conférence sur la famille des Briançon et la défense de la vallée durant le Moyen-Age. En effet, le château faisait partie d’une série d’édifices de défense qui émaillaient la Tarentaise et dont on voit encore des ruines aujourd’hui : Aime, Aigueblanche, Notre dame de Briançon, la Bathie, Essert-blay …

Notre compagnon nous a aussi expliqué que chez nous, « l’histoire c’est de la géographie ! » En effet le mot « Briançon » est un toponyme avant d’être un patronyme. D’une vieille racine celte, le mot original a donné en allemand « Berg » (montagne) et « Burg » (château), en Italie la ville de Bergame. Le sens du mot : édifice fortifié sur un élément naturel élevé. La ville de Briançon en est la définition même avec sa citadelle fortifiée qui regarde vers le Piémont.

En Tarentaise, la première mention du mot a été trouvé à Villette à côté d’Aime : « ig briancio » sur une plaque funéraire romaine. Le premier texte mentionnant la famille date du XIe siècle. La famille contrôlait Bellentre et une place forte à Aime avec la Tour Montmayeur, une enceinte qui devait certainement descendre jusqu’à l’Isère, ainsi qu’une nécropole dans l’actuel prieuré St Martin. Leur titre « vicomtes de Tarentaise ». Plus une fonction qu’un titre d’ailleurs : il faut faire fonctionner les routes, percevoir les taxes et garantir la sécurité des voyageurs. L’ancêtre de la DDE !! Vers 1150, la famille est présente plus bas dans la vallée et investit ou crée des places fortifiées. Elles servaient à contrôler les routes, en particulier celles menant aux cols locaux : col du Petit St Bernard, col des Encombres dans les Belleville, col de la Madeleine, col de la Vanoise après Bozel… Et de ce fait permettaient de percevoir des taxes. Car à cette époque, les routes des Alpes étaient très fréquentées par les marchands, en particulier italiens se rendant aux foires de Champagne.

Si le bâtiment du château de Feissons date du XVè siècle, la tour a été construite au XII ème sur un verrou glaciaire. C’est l’une des plus haute de Tarentaise avec ses 26 m. La porte d’entrée se trouve à presque 10 m de hauteur afin d’empêcher l’entrée des ennemis (il suffisait de retirer l’échelle !). Les meurtrières étroites permettaient aux arbalétriers de rester en sécurité. (Voir photos)

C’est Henri IV qui le premier prendra le lieu, avec l’aide stratégique de Lesdiguière début XVIIème siècle. Il sera pris une seconde fois en 1690 et ensuite démantelé.

Le château de Feissons deviendra après réfection par Claude Virelaz un restaurant. Aujourd’hui, c’est un lieu que l’on peut privatiser pour des événements comme des mariages, réunions de famille, conférences …

Après les nourritures intellectuelles, les compagnons ont ensuite partagé les un repas devant la grande cheminée de la salle principale.

Le quartier aux 100 tourelles

Portique de Mulhouse Haute-Alsace

Après l'industrie mulhousienne, le portique alsacien poursuit sa démarche pour une meilleure connaissance de sa ville. Ainsi ce premier jeudi de mai 2023 est revenu Pierre Fluck, professeur émérite et surtout archéologue, géologue, archiviste ou encore spécialiste des mines, fort de ses "40 000 photos et 35 livres sur ces sujets".

Cette fois-ci il a parlé du quartier du Rebberg de Mulhouse qui domine la ville et présente un panorama des Vosges. Il l'a affirmé d'emblée "c'est un des plus beaux quartiers de France, si non d'Europe". Wouah ! Il ajoute que pour le "dire il faut avoir visité d'autres villes avec ses quartiers, mais j'en vois peu ou pas" dit-il. Pour lui il serait très judicieux de préserver ces "250 propriétés et les protéger au titre du patrimoine mondial de l'Unesco, car menacées par une urbanisation bétonnée". Comme son nom l'indique, le Rebberg -littéralement le vignoble- était autrefois couvert de près de 40 % de vignes, qui lentement, avec un pic entre 1880 et 1900, a été grignoté par des familles pour construire des belles maisons, des jardins, des maisonnettes de portiers, de jardiniers, avec jardins potagers, vignes, prés et vergers.

Les compagnons, dont pratiquement tous ont déjà été dans ce quartier soit pour se rendre à l'hôpital de Mulhouse ou encore au jardin zoologique et botanique, ont été éblouis par les plans ou photos de maisons présentés par le chercheur. Il n'y a pas de doute "Mulhouse possède des atouts avec 400 villas dans la ville, des beaux quartiers tel celui de la Bourse en forme de triangle maçonnique, les musées de l'automobile ou de l'impression sur étoffes et ses cités ouvrières dont on vient d'Australie pour les étudier !".

Le dîner servi au restaurant du Canon d'Or avec doigté par Angelo, Paul et Marie-Laure, a passé presque inaperçu tant le sujet passionnait.

Claude le major-prime avait plaisir à saluer des personnes venues s'ajouter aux compagnons après avoir lu le communiqué paru dans la presse régionale. Il a salué la création du nouveau portique d'Ivréa en lui souhaitant longue vie et en esquissant le programme des prochains mois. L'intervenant a été récompensé par des applaudissements nourris, gratifié avec du vin et pu dédicacer ses ouvrages acquis par les compagnons. Il se faisait tard, le personnel avait déjà rangé son tablier, il ne restait plus à Marie-Laure la patronne, décidément en or, de fermer son établissement alors qu'à l'extérieur la ville sommeillait déjà.

  1. Une belle affaire !
  2. Aux Compagnons du Sarto
  3. Sortie au musée archéologique de Paladru
  4. Les indispensables chrétiens d'Orient
  5. Décès de Danièle Bocquet

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