Au revoir Gilberte
Portique d'Albertville et Ugine
Au nom de tous les Compagnons du Sarto : nous avons appris avec stupéfaction la triste nouvelle de ton décès que rien ne laissait prévoir. Depuis plus de 20 ans tu as toujours surmonté tes ennuis de santé et Dieu sait que tu n'as pas été épargnée, avec une volonté farouche, ce que tu as fait avec succès. Mais ce Dimanche en quelques minutes la maladie a eu raison de toi.
Née à Fontevraud, charmant petit village du Maine et Loire, célèbre par son Abbaye historique, tu as vécu toute ta jeunesse à Saumur, également célèbre par son magnifique château dominant la Loire. Tu es restée attachée à cette belle région, à ta famille, même si ensuite tu es devenue une Savoyarde d'adoption exemplaire. Tu nous vantais la douceur angevine et cela t'allait tellement bien. Lors de ton mariage en 1967, tu as abandonné ton métier d'infirmière pour te consacrer uniquement à ta famille. Pendant ces 54 années, tu as sans cesse été présente aux côtés de Daniel, pour l'encourager, le soutenir dans ses nombreuses fonctions dans les organismes professionnels, puis à sa retraite, au sein de plusieurs associations : s’il a reçu la médaille de l'Ordre National du Mérite, la moitié de cette médaille te revient amplement. Tu as accepté sans problème ses nombreuses absences, y compris le sacrifice de quelques vacances. Ton fils Hervé a eu également une grande chance, depuis sa naissance en 1969, d'avoir une maman comme toi.
Depuis ton intronisation au Sarto en 2003 à la Basilique d'Aime entourée par tes 2 parrains André Clot et Paul Viguet Carrin tu as toujours participé à toutes tes activités du Portique tant que cela t'était possible et nous avons appris à t'apprécier. Tu adorais faire la cuisine et nous gardons un souvenir impérissable de tes excellentes tartes. La devise du Sarto t'allait très bien : tu as été UN COMPAGNON FIDELE ET SANS REPROCHES.
Je te dis au nom de tous Gilberte AU REVOIR, et je terminerai par cette citation de Jean d'Ormesson « Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absents dans la mémoire des vivants ».